Mille et une plantes

10 livres fiables sur les plantes médicinales

« Une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trouvé les vertus » Ralph Waldo Emerson

  • L’encyclopédie Larousse des plantes médicinales ; identification, préparations, soins ; publié en 2001.
  • Ma bible des secrets d’herboriste par Michel Pierre et Caroline Gayet, éditions Lecuc S. pratique.
  • 250 remèdes naturels à faire soi-même par le Dr Claudine Luu ; éditions terre vivante, collection conseils d’expert.
  • Mon herbier de santé par Maurice Mességué ; France loisirs coédition Robert Laffont, 1975.
  • Ma bible des plantes de santé, secrets d’une herboriste, Marie-Antoinette Mulot, herboriste, éditions du Dauphin, 1999.
  •  Le livre des bonnes herbes par Pierre Lieutaghi,  éditions actes sud, 1996.
  • Les plantes des Vosges, médecine et traditions populaires par Christian et Elisabeth Busser, docteurs en pharmacie, éditions la nuée bleue.
  • Les plantes qui nous soignent, traditions et thérapeutique par Jacques Fleurentin, Président de la sté Française d’ethnopharmacologie, éditions Ouest France.
  • Plantes médicinales, traditions et thérapeutique par Jacques Fleurentin, Président de la sté Française d’ethnopharmacologie, éditions Ouest France.
  • Pour terminer un indispensable : la flore du pharmacien par Joël Reynaud éditions Tec et Doc et éditions médicales internationales.

A – L’encyclopédie Larousse des plantes médicinales ; identification, préparations, soins :

D’une façon générale, j’accorde énormément d’importance aux références des auteurs, c’est important pour la fiabilité. j’ai quelques petits tests qui me permettent de voir si j’ai affaire à des personnes compétentes ou non.

La difficulté est de trouver des auteurs aussi compétents en botanique qu’en phytothérapie, l’un ne va pas sans l’autre. Par exemple, à mes débuts lorsque j’avais 20 ans, j’ai acheté des livres sur les plantes et leurs vertus où les auteurs parlaient de la marjolaine et me montraient un origan à fleurs bien roses et manifestement pour eux, c’était la même chose alors que leurs vertus sont différentes. 

On a le risque de tomber sur des compilations de compilations et un nombre d’erreurs multiplié.

  • Les plus de ce livre : la partie identification très pratique et explicite, la qualité de la composition du conseil scientifique, les chapitres consacrés aux éléments actifs des plantes, aux différentes ressources d’herboristerie selon les continents, les précautions d’emploi toujours précisées pour chaque plante, l’index des maladies ou symptômes, les recettes, les conseils de récolte, bref, l’ouvrage idéal pour débuter.
  • Les moins de ce livre : je n’en ai pas trouvé car il est extrêmement complet et pratique.

B – Ma bible des secrets d’herboriste par Michel Pierre et Caroline Gayet, éditions Lecuc S. pratique.

Un livre récent plein de qualités et écrit, là aussi par des personnes dont l’expérience et les compétences ne peuvent être remis en cause.

  • Les plus de ce livre : le fait qu’il soit récent apporte un plus car les nouvelles découvertes ou interactions, effets secondaires constatés y figurent. On voit qu’une grande rigueur a été apportée à la rédaction de cet ouvrage. Un mode d’emploi des plantes pour les débutants, les solutions aromathérapiques et alimentaires en complément de la phytothérapie sont appréciables. Le panel de maladies citées y est plus vaste, on y trouve la fibromyalgie, les problèmes de thyroïdes à leurs débuts pour les personnes pas encore sous traitement médical, le syndrome de raynaud… Même si tous les dosages sont indiqués, toujours consulter votre médecin avant par précaution. J’ai également apprécié les vidéos bonus offertes et accessibles par un QR code.
  • Les moins de ce livre : les monographies sur les plantes ne concernent qu’un petit nombre d’entre elles. Les autres entrées sur les plantes se font par la thématique des troubles et pathologies. Mais ça reste un livre très pratique lorsqu’on veut se soigner de façon naturelle en concertation avec son médecin.

C – 250 remèdes naturels à faire soi-même par le Dr Claudine Luu ; éditions terre vivante, collection conseils d’expert.

Un manuel pratique indispensable avec de nombreuses recettes, beaucoup de pratique et la théorie nécessaire concernant les vertus des plantes.

  • Les plus de ce livre : permet vraiment de passer à la pratique lorsqu’on a déjà absorbé des connaissances sur les plantes. L’ouvrage étant très didactique, il est également accessible aux débutants. Le nombre de recettes par plantes, le calendrier de récoltes, les précautions d’emploi très précises et nombreuses.
  • Les moins de ce livre : seulement une cinquantaine de plantes mais l’avantage c’est que ce sont des plantes trouvables en France métropolitaine car comme disait Pierre Lieutaghi, il vaut mieux soigner les maux de son pays avec les plantes de son pays.

D – Mon herbier de santé par Maurice Mességué ; France loisirs coédition Robert Laffont, 1975.

Livre ancien pas forcément trouvable. Ce fut l’un de mes premiers livres et avec émissions de radios et les épisodes de la vie des plantes de Jean-Marie Pelt qui passaient à la télévision, voila l’origine de mon envie d’en savoir plus sur les plantes.

  • Les plus de ce livre : j’y avais apprécié les anecdotes de ce personnage qui a soigné des célébrités, la précision des recettes et la qualité des planches botaniques en couleur à l’époque.
  • Les moins de ce livre : des défauts qu’on ne peut pas reprocher à l’auteur car il y manque les découvertes récentes concernant les vertus et les contre-indications découvertes plus tard, même si de par sa grande expérience et homme en mentionne beaucoup. Il manquerait un index des plantes citées.

E – Ma bible des plantes de santé, secrets d’une herboriste, Marie-Antoinette Mulot, herboriste, éditions du Dauphin, 1999.

Excellent livre d’une des dernières herboristes diplômées avant la suppression du diplôme supprimé par le gouvernement de Vichy.

  • les plus de ce livre : le nombre de plantes et de maladies citées, les posologies, méthodes de préparation.
  • les moins de ce livre : peu de précautions d’emploi ou de mises en garde. Mais peut-être parce que c’est la tendance de notre époque et que le livre est ancien.

F – Le livre des bonnes herbes par Pierre Lieutaghi, éditions actes sud, 1996.

Avec Jean-Marie Pelt, un des pères de l’ethnobotanique, c’est un livre précieux pour ce qu’il représente et la façon d’aborder le lien qui unit les plantes aux humains. J’ai lu presque tous ses livres.

  • les plus de ce livre : les index très pratiques, des propriétés des herbes, (c’est grâce à lui que j’ai appris la signification de nombreux termes médicaux), des maladies ou symptômes à soigner, les descriptions botaniques très précises et les sources qui sont souvent citées.
  • Les moins de ce livre : Les dessins des plantes ne sont pas en couleur mais ce défaut est fortement compensé par la qualité des planches botaniques.

G – Les plantes des Vosges, médecine et traditions populaires par Christian et Elisabeth Busser, docteurs en pharmacie, éditions la nuée bleue.

J’ai adoré ce livre qui, contrairement à son titre n’évoque pas que les plantes qui poussent dans les Vosges.

  • Les plus de ce livre : J’y ai apprécié les traditions populaires et la partie consacrée aux vieux remèdes, la qualité des illustrations, le lien qui est fait par les auteurs (docteurs en pharmacie) entre les anciens remèdes, anciennes traditions et la phytothérapie actuelle.
  • Les moins de ce livre : je n’en ai pas trouvé.

H – Les plantes qui nous soignent, traditions et thérapeutique par Jacques Fleurentin, éditions Ouest France & Plantes médicinales, traditions et thérapeutique par Jacques Fleurentin, éditions Ouest France.

Deux livres d’un même auteur Président de la sté Française d’ethnopharmacologie à laquelle j’ai adhéré durant quelques années pour leurs parutions très intéressantes.

  • Les plus de ces deux volumes : La précision des descriptions botaniques, la qualité des photos, des renseignements donnés et sourcés (ici pas de copies de copies), ne sont évoquées que les qualités pharmacologiques démontrées et les utilisations usuelles reconnues avec leur réglementation en France, en Allemagne.
  • Les moins de ces deux volumes : la situation des différents index en fin de livre et la classification par sphère de maladie en font des ouvrages difficiles d’utilisation. Pour remédier à ce manque de praticité, j’ai ajouté des signets autocollants.

I – la flore du pharmacien par Joël Reynaud éditions Tec et Doc et éditions médicales internationales.

Un guide indispensable à tout cueilleur de plante sauvage qui se respecte, LA sécurité de ne pas se tromper avec cet ouvrage.

Les plus de ce livre : une façon unique et très pratique de présenter les végétaux avec des planches présentant tous les fruits d’une même couleur entre lesquels il y a des confusions dangereuses possibles, les généralités sur les familles de végétaux, des fiches d’identifications très précises par plante, les poisons contenus, les symptômes en cas de consommation, le nombre de cas d’intoxication recensés dans les centres anti-poison et comment les gens les ont consommés…

Petite précision :
tous ces livres ont été achetés et non offerts dans le
cadre d’un quelconque partenariat, d’où ma liberté d’écriture.

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